Decouverte depuis peu, une alternative ecologique au carburant s'est développée : le biocarburant. Issu de la biomasse, le biocarburant a pour avantage de ne pas polluer (ou peu) et contrairement au kérozène (dans le cas de l'avion), est obtenu donc à partir de matière végétale, animale ou des dêchets.

     Cependant le biocarburant est en général mélangé avec des carburants d'origine fossile. Le développement des biocarburants vise à la fois à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à apporter une réponse à l’épuisement des réserves mondiales d'énergies fossiles. Il permet également de réduire la dépendance énergétique et offre de nouveaux débouchés aux filières agricoles.

 

Ici, une photo d'un avion carburant aux biocarburants.

 

      Nous avons quelques exemples qui nous prouvent que cette alternative ecologique est en plein essor. Dernièrement, Airbus s'est associé avec BOEING et à cette occasion, ces deux companies ont annoncées leur association avec l'avionneur brésilien "Embraer" pour justement développer un nouveau type de carburant : le biocarburant.

      Tout d'abord trouvé par Airbus, l'eucalyptus a fait son apparition en tant que biocarburant. Cette plante a ensuite rejoint un rang de biocarburants tels que la cameline, les algues, ou la noix de coco.

Ci-dessus, une photo de Richard Branson (à droite), patron de Virgin Atlantic. Un B747-300 (BOEING) de Virgin Atlantic a relié Amsterdam à Londres en utilisant un mélange de kérosène et de biocarburant à base de noix de coco et de babassu.

 

      Depuis la decouverte de cette avancée technique, les companies en faveur de ces biocarburants sont en quête d'une certification officielle. 

      On considère beaucoup les biocarburants comme avantageux, notamment avec la reduction de CO₂ ou encore le côté rentable, mais il y a à l'inverse quelques inconvénients également. Pour comprendre vraiment l'impact des biocarburants sur la planète, il faut considérer l'énergie utilisée depuis sa récolte jusqu'à sa fabrication. En effet pour utiliser des biocarburants pour tout le trafic aérien, il faudrait en produire plusieurs tonnes chaque année. De plus l'utilisation de produits naturels, il y aura forcement des impacts sur l'ecosystème, la consommation en trop grande partie de ces produits conduirait peut-etre à sa perte, son extinction.

      Les biocarburants ne seront donc peut-être pas les carburants du futur, mais pourraient, pour le moment, être le seul alternatif pour une aviation plus écologique. 

 

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